
Je conçois que, chez moi comme chez beaucoup de femmes atypiques, la déconstruction soit un tantinet obsessionnelle.
L’essentiel, me direz-vous, c’est de savoir reconstruire ensuite et, dans l’intervalle, d’être prête à camper.
Ces trois derniers mois ont été l’occasion d’une déconstruction magistrale. Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, corrélé par comment, comment, comment, fichtre donc.
J’ose avouer ici-même que de cette déconstruction est sortie une grande méfiance envers le coaching. Bigrement paradoxal pour une coach, je ne vous le fais pas dire.
L’architecture m’a accompagnée pendant toute cette remise en question. Je ne dois pas vous guider, finalement. Je dois, comme une architecte, vous aider à construire cette jolie maison personnelle (que vous déconstruirez joyeusement ensuite mais ne brûlons pas les étapes).
De même que l’architecture contemporaine doit s’adapter aux énormes défis qui nous regardent dans les yeux, l’accompagnement personnel se doit de trouver de nouvelles réponses et, surtout, de poser les nouvelles bonnes questions.
Je ne vous raconte pas l’angoisse : comment puis-je expliquer cela en quelques mots (puisqu’on ne peut plus “pitcher” en plus de quelques phrases, de peur que l’attention de poisson rouge des auditeurs prenne le maquis) ?
En somme, la déconstruction/reconstruction n’en finit jamais. C’est pourquoi il est inepte de s’en remettre à des “guides” qui auraient censément “tout compris”. Ben voyons.
Sur ce, je m’en vais reprendre la truelle et vérifier que Google veut bien de mes mots-clés parce que, voyez-vous, sinon ça signifie que je ne vaux pas la peine d’être lue.
Haut les cœurs, girls !
PS : l’histoire du poisson rouge, ça ne vient pas de moi mais de Microsoft. Je n’aurais pas osé.