Ou comment le foutoir peut être le meilleur ami de l’organisation.

Je ne suis pas bordélique. Mais j’ai mes phases de bazar. Quand je travaille sur un projet, pardon, sur 3 projets à la fois, mon bureau ressemble à une ferme du Missouri après le passage d’une tornade. D’ailleurs, il y en a aussi par terre. Partout.
Et pourtant, je prône l’organisation.
Mais l’organisation “organique“, oserais-je dire : une organisation qui suit des phases, qui n’est pas enfermée dans un carcan de béton.
Quand vous êtes dans une période créative, nul besoin de manier le plumeau à longueur de temps. Si vous le faites (et que vous ne créez rien pendant ce temps-là), c’est juste que vous avez la trouille de vous y mettre.
L’organisation “bétonnée” nous laisse croire qu’une fois tout en place dans les cases, tout va rouler, mais que la perfection est un pré-requis.
Loupé ! La perfection, même si elle était atteignable, ne peut pas se situer en début de parcours.
Comme je le dis souvent, mettez d’abord les mains dans le cambouis, vous rangerez après.
Bien sûr, il faudra une phase d’organisation. Je le répète : organisation organique. Il faudra planifier, faire des listes, cocher. Bien sûr, sinon c’est de l’improvisation perpétuelle.
Cependant, s’il vous plaît, ne réprimez pas la phase foutoir. C’est tellement sympa de se permettre un peu de bazar et d’oublier la perfection Ikea-Instagram. Vous vivez, voyez-vous ?
Julie, phase 1 enclenchée